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L'évolution de l'écriture - partie 2
Le méroïtique

vendredi 27 février 2009

Lexique

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Le permet de retrouver un mot dans son contexte.


AKH : composante immatérielle de l'homme apès la mort. Il s'agit de l'esprit lumineux qui monte au ciel afin de rejoindre les dieux.
AMULETTES : petits objets symboliques portés par les vivants ou par les morts pour les protéger.
ANKH : signe hiéroglyphique en forme de croix ansée symbolisant la vie.







BA : entité spirituelle de l’homme correspondant plus ou moins à notre "âme". Le Ba, représenté sous forme d’oiseau à tête humaine, quitte le corps lorsque survient la mort.







CANOPES : vases dans lesquels étaient conservés les viscères du.défunt sous la protection des quatre fils d’Horus : Arnset, Douamoutef, Hâpi et Kébehsénouf.
CARTOUCHE : boucle ovale symbolisant l’univers et contenant le nom du pharaon.
CATARACTE : série de barrières rocheuses coupant le Nil.
CÉNOTAPHE : monument en forme de tombeau élevé à la mémoire d’un mort mais qui ne contient pas son corps.
CHAOUABTI : voir ouchebti.
CHEN : signe hiéroglyphique ayant la forme d’une corde nouée en cercle, symbole d’éternité et de protection.
CHENDJIT : pagne royal en lin.

COSMOGONIE : ensemble de mythe expliquant la formation de l’univers.
COUDEE : unité de mesure correspondant à la distance entre la pointe du coude et l’extrémité du majeur.
COUDEE ROYALE : la coudée royale égyptienne était de 52.4 cm. Celle-ci est divisée en sept paumes (7,48 cm), elles-mêmes divisées en quatre doigts (1,87 cm).
COURONNES : coiffures réservées aux dieux et aux rois. Elles sont très nombreuses : couronne blanche de Haute-Egypte, couronne rouge de Basse-Egypte, couronne appelée pschent réunissant les deux précédentes, couronne bleue ou khépresh assimilée à un casque de guerre et couronne atef à deux plumes du dieu Osiris.







DEMIURGE : dieu organisateur qui créa le monde à partir de la matière préexistante.
DJED : signe hiéroglyphique formé d’un pilier surmonté de quatre châpiteaux signifiant "stabilité".
DROMOS : allée bordée de sphinx prolongeant, vers l’extérieur, l’axe d’un temple pour le relier à un autre édifice ou au Nil.







FÊTE·SED : fête royale célébrée théoriquement après trente ans de règne. Egalement appelé fête du jubilé.







HENOTHEISME : concept désignant une religion polythéiste, où un dieu joue un rôle prédominant par rapport aux autres divinités.
HEQA : sceptre en forme de crosse symbolisant le concept de souveraineté.
HEQAT : mesure de capacité des céréales valant environ 4,785 litres.
HERMINETTE : outil de menuisier à lame recourbée et instrument de culte en bois utilisé pour la cérémonie de l'ouverture de la bouche avant la mise au tombeau.
HYPOGÉE : construction souterraine.
HYPOSTYLE : salle dont le plafond est soutenu par des colonnes.







ICHNEUMON : mangouste, représentation du dieu Rê.







KA : élément constitutif de la personnalié humaine, défini comme l’énergie vitale conservatrice et survivant à la mort physique du corps.
KHEPRESH : couronne de cuir ou de métal (qui lui donne une couleur bleue) est couverte de pastilles bleues ou jaunes. Elle est portée à des occasions biens précises, lors de batailles ou de scènes de couronnement.







LIVRE DES MORTS : recueil de textes apparu au Nouvel Empire et destiné à procurer au défunt une survie dans l’au-delà.







NAOS : mot qui signifie à la fois le tabernacle dans lequel était placée la statue du dieu et la pièce dans laquelle se trouvait ce tabernacle (celle-ci porte aussi le nom de "Saints des Saints").
NECROPOLE : lieu de sépultures monumental.
NEKHEKH : sceptre en forme de chasse mouche.
NÉMÈS : coiffe emblématique du pharaon, formé d’un tissus à rayures, noué sur la nuque et dont les deux pans retombent de chaque côté du visage. Cet attribut royal est porté dans un contexte divin et funéraire.
NOMARQUE : administrateur d’un nome.
NOME : mot grec désignant les divisions administratives de l’Egypte antique.







ORACLE : réponse d'une divinité à une question posée par ses fidèles.
OSTRACON : tesson de céramique ou éclat de calcaire utilisé comme support d’écriture pour exécuter des brouillons ou des essais.
OUCHEBTI (ou CHAOUABTI) : statuette funéraire momiforme déposée dans la tombe auprès du défunt pour exécuter, dans l’au-delà, les travaux quotidiens et les corvées.







PARÈDRE : déesse tenant le rôle d’épouse du dieu dans un temple.
PHYLE : équipe de prêtres. Au nombre de quatre ou cinq dans les temples importants, elles sont de service à tour de rôle pour une période de un mois.
PSCHENT : double couronne, blanche et rouge, symbolisant l'unification de la Haute et de la Basse-Égypte.
PSYCHOSTASIE : mot utilisé pour désigner la scène du Chapitre 125 du Livre des Morts c’est-à-dire, la pesée de l’âme du défunt devant le grand tribunal d’Osiris.
PYLÔNE : élément architectural, constitué d’une entrée et de deux môles, marquant l’entrée principale d’un temple.







SCEPTRES : attributs portés par les pharaons et les dieux. Ils sont très nombreux : le sceptre-ouas (le sommet représente la tête de Seth) des divinités masculines, le sceptre-ouadj (sorte de tige de papyrus) des déesses.
SEKED : méthode permettant de déterminer des pentes. Cette méthode est définie par le nombre de paumes déplacées horizontalement pour une ascension d'une coudée. Un seked de 7 donnait un angle à 45°, sept paumes constituant une coudée. (Voir coudée royale) (source : Kheops, les secrets de la construction de la grande pyramide - Jean-Pierre Houdin - page 25)
SERDAB : pièce creusée dans le caveau des mastabas et communiquant avec la chapelle funéraire par une petite fente. Le Serdab contenait la statue du défunt.
SÉREKH : rectangle en forme de façade de palais et surmonté de la figure du faucon, dans lequel était inscrit le "nom d’Horus" (premier nom) du pharaon.
SEMA-TAOUI : terme égyptien signifiant "réunir les Deux Pays" et motif décoratif symbolisant l’union de la Haute et de la Basse-Egypte sous un unique et même royaume unifié.
SPEOS : sanctuaire creusé dans la falaise.







TEXTES DES PYRAMIDES : nom donné aux textes gravé sur les parois des sépultures du roi Ounas (Vèm. dynastie) et des rois de la VIème dynastie.
TEXTES DES SARCOPHAGES : nom donné aux texte retrouvés sur les sarcophages des particuliers du Moyen Empire époque à laquelle la démocratisation du culte d’Osiris promet à chacun une survie dans l’au-delà.
THEOLOGIE : Etude concernant la divinité et plus généralement la religion, (theos : dieu; logos : science). En grec ancien θεολογία, littéralement "discours sur la divinité ou le divin".
TITULATURE ROYALE : suite de cinq noms pris par le pharaon lors de sa montée sur le trône. Par ordre chronologique d’apparition : le nom d’ "Horus", le nom des "deux maîtresses Nekhbet et Ouadjet", le nom d’ "Horus d’or", le nom de "Roi de Haute et Basse-Egypte" et le nom de "fils de Rê".







URAEUS : cobra que les dieux et les roi portent sur le front afin d'éloigner les puissances maléfiques.







VIZIR : deuxième personnage du royaume. Il est le responsable de l'administration des travaux ainsi que des grandes constructions