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dimanche 1 mars 2009

Lexique des divinités

Le permet de vous rediriger vers un article consacré à une divinité.

Actuellement 54 dieux sont présentés.
Dernière entrée le : 05/10/2009


Amon - Amon-Rê : Démiurge de Thèbes. Amon est un dieu anthropomorphe, c'est à dire qu'il a l'apparence humaine. Associé au dieu Rê, il est le garant du renouvellement éternel. Amon peut également revêtir l'aspet de Min, Il s'appelle alors Amon-Min-Kamoutef et devient le dieu primordial. C'est à dater de la XXIème dynastie, qu'on lui institue à Thèbes son propre "état divin"
Amon-Min : Forme d'Amon associé au dieu Min qui engendre la vie.
Anouket : Déesse protectrice de l'inondation annuelle du Nil dont elle assure la décrue. Elle forme avec Khnoum (dont elle est sans doute la fille) et Satet la triade protectrice de la première cataracte. Elle est caractérisée par sa coiffe en forme d'ombelle formée par de hautes plumes souligne une origine qui pourrait être africaine.
Anubis :
Apis : C'est sous les traits d'un taureau que ce dieu est honoré depuis l'époque thinite. Il est essentiel au roi, puisqu'il représente force et ténacité. L'identification du taureau divin s'effectue grâce à une marque qu'il doit porter sur le front.
Apophis - Apopis : Monstrueux serpent céleste. Il est une menace constante pour la barque solaire et l'établissement de l'ordre lors du voyage nocturne de Rê.
Aton : Dieu solaire de la théologie amarniènne. Représenté par un disque solaire depuis lequel apparaissent des rayons solaires terminés par des mains.
Atoum :







Bastet : Déesse aux traits d'une chatte souriante elle est la protectrice de l'humanité, elle veille sur le foyer et est également la déesse de l'accouchement. Son centre religieux se situe à Bubastis dans le delta.
Bès : Dieu représenté sous les traits d'un gnome hideux à langue pendante. C'est le dieu du foyer et de la fertilité, du mariage et de la grossesse. Il protège les femmes lors de l'accouchement ainsi que les nouveau-nés. Il étend sa protection sur les reptiles et les scorpions. Bès est également associé aux divertissements et est le patron des danseuses.







Ched : Armé d'un arc contre les mauvais esprits, le "Sauveur" revêt l'aspect d'un enfant en prenant l'apparence juvénile du port de la mèche. Il est le dominateur des animaux dangereux.







Geb :







Hâpy : Le dieu du Nil personnifie la fertilité de l'Égypte. Il est représenté sous la forme d'un homme plantureux aux seins pendants, coiffé de la plante héraldique de papyrus.
Hathor : La déesse représentée sous forme de vache ou anthropomorphe est associée dès les temps les plus reculés au dieu céleste et royal Horus, lien que traduit son nom "Demeure d'Horus". Son aspect solaire transparaît dans le disque solaire qu'enser­rent ses deux cornes de vache. Elle est non seulement déesse royale, mais aussi déesse de l'amour et divinité maternelle, pro­tectrice des naissances et de la régénération. Son principal lieu de culte se situe à Dendérah.
Hézat : est une vache sacrée céleste, mère d'Anubis. Déesse vache, nourrice du soleil, elle est censée donner naissance au roi sous la forme d'un veau d'or.
Horakhti : "L'Horus de l'horizon". Manifestations d'Horus représentée sous la forme d'un faucon. Il est le soleil se levant à l'horizon. À Héliopolis, il est adoré aux côtés de Rê sous la forme de Rê-Horakhty.
Horemakhet - Harmakis : "L'Horus dans l'Horizon", ce dieu solaire serait incarné par le sphinx de Gizeh. Il est le gardien de la nécropole et de l'au-delà. Ce dieu de Memphis est parfois associé à Houroun.
Horus :







Ihet : elle est la Vache primordiale, proche de Mehetouret, toutes deux figures de Neith. Protectrice de la tête du défunt, son image orne les hypocéphales, disques de papyrus platrés puis peints.
Isis :







Khenti-Kheti : Dieu tutélaire d'Athribis dans le delta. Il a l'apparence du crocodile. Sa représentation mythologique tourne autour du caractère solaire de sa fonction qui est de repousser les créatures de l'obscurité.
Khépri : Dieu du renouvellement cyclique, de la renaissance quotidienne du soleil et de ses métamorphoses. Il est représenté sous l'aspect d'un scarabée. Il incarne le lever matinal du soleil, alors que Rê représente les heures du jour et Atoum le soleil au couchant.
Khnoum : Dieu créateur, apparaît sous les traits d'un bélier ou d'un homme à tête de bélier. Il est étroitement lié à la création des êtres vivants dont il façonne le corps et le ka sur un tour de potier. Ses principaux lieux de culte sont Éléphantine et Esna.
Khonsou : Ce dieu-enfant occupe la position du fils dans la triade thébaine. Il pré­sente généralement un corps momiforme. Sa tête est sur­montée du disque lunaire reposant sur le croissant. Khonsou sera vénéré comme Maître de la durée de la vie, tout à la fois dieu guérisseur et dieu oracu­laire. Il est le dieu lunaire de la mythologie égyptienne.







Maât : Le terme de Maât, principe du monde structuré, désigne l'ordre universel, l'har­monie, les valeurs éthiques, la justice, la civi­lisation et la force créatrice. Maât est le contraire de tout ce qui est sauvage et désor­ganisé, destructeur et injuste, le contraire des forces du chaos. Le roi avait pour tâche prin­cipale de garantir la Maât, c'est-à-dire de maintenir l'ordre de l'État égyptien, mais aussi du monde. Considérée comme l'épouse ou la fille du dieu solaire, elle est représentée sous l'aspect d'une femme portant une plume sur la tête. Son culte, débute à partir du Nouvel Empire.
Mehetouret : déesse maternelle à tête de vache portant la coiffe hathorique. Son nom pouvait signifier "la Grande Nageuse". Personnification de l'océan primordial qui permit le naissance de Rê. Elle est assimilée à Neith, Hathor mais aussi Isis.
Meret : prêtresse musicienne du monde divin. Epouse du dieu Hâpy, "L'aimée" est représentée les bras tendus devant elle, en forme de recevoir ou de don.
Meretseger - Meresger - Meretseguer : "celle qui aime le silence", elle est la protectrice de la nécropole thébaine. Elle prend l'apparence d'un serpent, parfois à tête humaine. Elle se matérialise sous la forme du sommet pyramidal qui domine la nécropole thébaine. Elle est vénérée conjointement à Ptah.
Min : Dieu de la fertilité, c'est l'une des divi­nités les plus anciennes d'Égypte. Des statues monumentales du dieu furent érigées à Cop­tos dès le IVème millénaire av. J.-C.. À l'époque pharaonique, il apparaît sous l'aspect d'un personnage ayant son phallus en érection, au corps momiforme le bras droit levé tenant le flagellum. La tête est coiffée d'un mortier surmonté de deux plumes. Il est aussi vénéré comme un dieu créateur sous le nom de Kamoutef, "le taureau de sa mère".
Mnévis : taureau sacré, il est l'incarnation terrestre de Rê (son ba) et médiateur du dieu Atoum. Il est choisi, par des prêtres selon des critères très stricts. Vénéré dans le temple d'Héliopolis, il est momifié et enterré dans une nécropole particulière. Il est souvent représenté avec un disque solaire et un uraeus entre les cornes.
Montou : Dieu représenté avec une tête de faucon surmontée de deux plumes, du disque solaire et de deux uraei. Les principaux sanctuaires de Montou, initialement honoré comme un dieu royal, se situaient à Ermant, Tôd, Médamoud et Thèbe. Divinité guerrière, il combat les ennemis des dieux et se tient aux côtés du roi lors des conflits. Dès le Moyen Empire on lui adjoint un culte tau­rin, appelé sans doute à renforcer son carac­tère combatif.
Mout : L'ascension de cette déesse coiffée d'une dépouille de vautour et du pschent est directement liée au culte d'Amon. A partir du Nouvel Empire, elle forme avec Amon et son fils Khonsoû la triade thébaine. Son nom, écrit avec le signe hiéroglyphique du vautour, signifie "mère" et fait référence à son rôle. Amon et Mout furent aussi considérés à par­tir de la XVIIIème dynastie comme les parents du pharaon. Mout posséde à Karnak son propre sanctuaire érigé à proximité d'un lac sacré en demi-lune (l'ishérou) près duquel elle apparait sous la forme d'une lionne. Elle est étroitement associée à d'autres déesses aux traits de vautour ou de lionne, comme Nekhbet, Ouadjet, Sekhmet ou Bas­tet.







Néfertem : Vénéré sous la forme d'une fleur de lotus, Néfertem est étroitement lié au dieu solaire avec lequel il peut former une seule entité. "Fleur de lotus au nez de Rê", ou "grand lotus émergeant du Noun" Néfer­tem est aussi l'enfant solaire. Il est générale­ment représenté sous l'aspect d'un homme portant le symbole de la fleur de lotus, cou­ronnée de plumes. Il formait avec Ptah et Sekhmet une triade divine honorée à Memphis.
Neith : Déesse de la chasse et de la guerre, elle est honorée sous l'Ancien Empire dans la région de Memphis comme une puissance protectrice de la royauté. Son principal sanc­tuaire se situe à Saïs. Elle y connaît une faveur particulière sous la XXVIe dynastie. C'est à Esna qu'elle sera honorée comme déesse créatrice. Coiffée de la couronne de la Basse-Égypte, Neith a pour symbole un bouclier orné de deux flèches croisées.
Nekhbet : Cette déesse est figurée sous l'aspect d'un vautour ou d'une femme coiffée d'une dépouille de vautour. Déesse protectrice de la Haute-Égypte, elle porte volontiers la couronne blanche. D'étroits liens l'unissent à la déesse-serpent Ouadjet, et aux déesses Mout et Tefnout. Nekhbet est aussi la déesse qui protège et allaite l'enfant royal. Son sanc­tuaire principal, Elkab, est situé dans le nome de Haute-Égypte.
Nephtys :
Noun : Personnification des eaux primor­diales d'où émergea la première terre apparue lors de la création du monde, Noun n'est que très rarement repré­senté. Avec son pendant féminin Naunet, il forme dans l'ogdoade hermopolitaine le premier des quatre couples initiaux figurés sous forme humaine à têtes de grenouille.
Nout :







Osiris :
Ouadjet : Considérée comme la divinité protectrice de la Basse-Égypte, la déesse-cobra Ouadjet avait son sanctuaire à Bouta. Ouad­jet et Nekhbet, étaient les Deux-Maîtresses qui assuraient la protection du roi. Leurs images sont intégrées dans les coiffures royales.
Ourethéqaou : Déesse protectrice des cou­ronnes, "grande de magie ", elle apparaît géné­ralement sous les traits d'une femme à tête de lionne. À partir du Nouvel Empire, elle est présente dans les rites du couronnement et assure sa protection au souverain. Elle donne également le sein à l'enfant royal.







Ptah : Dieu principalement vénéré à Memphis, où il est associé à différentes divinités (Ptah-Sokar-Osiris, Ptah-Tatenen). Dans le Document de théologie memphite, il est mentionné comme le dieu créateur qui conduit l'Ennéade. Sous les Ramessides (XIX-XX dynastie), Ptah forme avec Amon et Rê une triade. La multiplication de ses lieux de culte secondaires atteste l'impor­tance de Ptah. Un édifice particulier lui est notamment érigé sur le site de Karnak. Patron des artistes et des artisans, il est assi­milé par les Grecs à Héphaistos. Ils est représenté comme un per­sonnage momiforme coiffé d'une calotte et muni d'un sceptre composite.







Rê - Rê-Horakhty : Dieu solaire à tête de faucon apparaît dès l'Ancien Empire sous l'as­pect de Rê-Horakhty, manifestation matinale du dieu. Dieu suprême du panthéon égyp­tien, il imprègne cultes et mythes sous des formes diverses. La course cyclique accom­plie par le dieu solaire dans sa barque durant les douze heures du jour et les douze heures de la nuit est synonyme de l'éternel renou­vellement de la création et des forces régéné­ratrices. Son lieu de culte principal se situe depuis l'Ancien Empire à Héliopolis, la ville solaire, mais les souverains de la Vème dynastie élevèrent aussi à Abousir des édifices spécifi­quement consacrés au culte de Rê. Les symboles cultuels les plus saisissants sont les obé­lisques dont les sommets plaqués d'or étaient considérés comme le siège du dieu solaire. Le rapport privilégié qui unit le pharaon et le dieu solaire depuis la IVème dynastie transparaît dans le titre de Fils de Rê porté par le roi.







Satet : Vénérée sur l'île d'Éléphantine sans doute depuis le début de l'Ancien Empire, Satet forme avec Khnoum et Anouket une triade divine. Son sanctuaire ne cesse d'être agrandi au cours des millénaires jusqu'à l'époque gréco-romaine. Déesse de la cata­racte, Satet garde la frontière méridionale du pays tout en dispensant "l'eau fraîche qui vient d'Éléphantine". Elle est représentée avec la couronne de Haute-Égypte flanquée de deux cornes de gazelle.
Sekhmet : Déesse à tête de lionne, elle est essentiellement honorée à Memphis. Elle forme avec Ptah et leur fils Néfertem une triade. Elle est étroitement associée à la déesse Mout de Thèbes. Dans la mythologie, Sekhmet, dont le nom signifie "la Puissante", anéan­tit les adversaires de Rê ou d'Osiris. Elle sou­tient le roi dans ses combats contre les ennemis du pays dont on dit que "ses flèches volent contre les ennemis, comme celles de Sekhmet". Outre sa dimension guerrière, la déesse est aussi la patronne des guérisseurs et des médecins.
Selket : Vénérée sous la forme d'un scorpion, cette divinité est le plus souvent représentée sous l'aspect d'une femme, la tête surmontée d'un scorpion. Elle joue un rôle important dans les croyances funéraires. Avec Isis, Nephthys et Neith, elle protège les vis­cères et le corps momifié du défunt.
Séshat : Epouse de Thot, elle est la maîtresse des plans et des écrits, responsable de l'écriture et du calcul, Séshat consignait, sur les feuilles de l'arbre de vie, lors des couronnements, les années de règne et les jubilés des souverains. Depuis les temps les plus anciens, elle était associée au rite de la fondation des temples, dont elle contribuait à dresser les plans.
Seth :
Shou :
Sobek : Le dieu-crocodile est vénéré sous la forme purement animale, ou sous l'aspect composite d'une figure humaine à tête de crocodile. Parmi ses principaux sanctuaires, il faut citer l'ancienne Shédit (Crocodilopo­lis) dans le Fayoum à partir du Moyen Empire, et Kôm Ombo en Haute-Égypte pour l'époque gréco-romaine. Par analogie avec le riche milieu naturel de son animal sacré, Sobek était associé à la fertilité, qualité à laquelle s'ajoutait parfois celle de dieu pri­mordial et créateur.
Sokar : Dieu figuré, soit comme un homme à tête de faucon, soit comme un fau­con est initialement le dieu funéraire de la nécropole memphite. Étroitement rattaché à Osiris et à Ptah, il est vénéré sous la forme de Ptah-Sokar-Osiris jusqu'à la Basse Époque. Divinité relative à la terre, aux catacombes, au monde souterrain, il est le maître du royaume des morts. Au cœur de la fête de Sokar se déroule la procession d'une barque divine appelée "barque Henou".







Tefnout :
Thot : Figure majeure du panthéon égyp­tien, Thot est honoré dans tout le pays dès l'Ancien Empire. Son principal sanctuaire est situé à Hermopo­lis. Il est représenté sous l'aspect d'un homme à tête d'ibis, ou sous la forme pure­ment animale d'un ibis ou d'un babouin. Dieu lunaire, Thot est responsable du calendrier, du calcul du temps et des mathé­matiques. Lors des rites de couronnement du roi, il consigne les années de règne du sou­verain et inscrit son nom sur les feuilles de l'arbre sacré ished d'Héliopolis. Thot est l'in­venteur de l'écriture et du langage, le gardien de l'ordre divin, de tous les rituels et du savoir secret. C'est sans doute pour cette raison que les scribes l'ont choisi pour patron. Lors de la cérémonie de pesée de l'âme, c'est à Thot que revient le rôle d'inscrire le résultat du défunt.
Thouëris : Déesse généralement figurée sous la forme d'une femelle hippopo­tame en période de gestation, debout avec la poitrine tom­bante et des pattes de lion. Sa qualité de déesse-mère la rapproche étroitement des déesses Hathor et Isis. Elle jouit d'une popularité particulière en tant que protectrice des femmes en couches ainsi que des femmes allaitantes.






Référence supplémentaire : Les dieux de l'Egypte ancienne de Régine Schulz